PÉROU, PARTIE SUD
Bon voyage au Pays de mes souvenirs.
25 octobre 2013, Départ de Québec. et arrivée le soir même à Lima.
Dodo à l'hôtel Habitat dans le secteur Miraflores.
Et oui, il me fallait y retourner dans ce Pérou que j'aime tant. mais cette fois plus au sud et en voyage plus restreint que celui en Amazonie. Voyager à quatre est bien différent de voyager à quinze, bien quel le voyage précédent fut tout aussi mémorable.
Profitant du voyage de coopération PP19 de CASIRA, nous, c'est-à-dire Rose-Marie, Conrad et moi, avons sauté l'étape de San Ramon que nous avions faite à l'hiver 2013, et nous nous sommes concoctés ce voyage de deux semaines sur mesure avec ma soeurette.
Un blogue sera fait ultérieurement sur la suite du PP19 au Paraguay.
Mais revenons à ce voyage que je vous raconte en quelques photos et anecdotes.
26 octobre à Lima
Jour 1
Arrivés à Lima le vendredi 25 octobre, nous avions quartier libre le samedi 26, les deux paires, chacune en partance de nos hôtels respectifs.
Nous voici réunis le dimanche pour une visite guidée de Lima.
Nous voici au Parc des amoureux, que nous avions visité la veille Céline et moi.
La photo traditionnelle devant la sculpture des Amoureux dans le parc du même nom dans le quartier branché de Miraflorès témoigne de notre bonheur. Et c'est le début de notre voyage.
Dimanche, notre chauffeur Raul nous "cueillait" à notre hôtel. Présentation de notre ami à Céline, nous le connaissions déjà pour l'avoir eu comme chauffeur en Amazonie en avril de la même année.
Toute contente de le revoir à nouveau et surtout rassurée car je reconnaissais ses qualités de chauffeur et de patience. Nous avons commencé notre voyage par un tour de ville de Lima, le second pour nous trois coopérants, mais nous étions ravis de revoir Lima en compagnie de notre guide qui s'est jointe à nous pour quelques jours mais dont j'ai malheureusement oublié le prénom. J'ai hélas perdu les quelques notes écrites que j'avais eu la précaution de noter dont le nom des guides qui se sont joints à nous selon les étapes du voyage.
Une vue du Pacifique à quinze minutes de notre hôtel quand on reconnaît le chemin. J'avais présumé top tôt de ma mémoire mais cela nous a valu la découverte du quartier plus populaire de Miraflorès...
Les planchistes sont à l'honneur, il y en avait des centaines en ce dimanche après-midi.
L'art mauresque est très présent au Pérou.
Ici, on penserait à Gaudi à Barcelone.
Monasterio Santo Domingo
Je vous dispense du titre trop facile Les trois cloches.
Mais quand même, elles nous coiffaient bien non?
Je n'ai pas pu résister à l'insérer...
Après la découverte et la redécouverte de Lima, nous sommes allés vers le Sud, direction Pisco afin de visiter la réserve nationale de Paracas
Bien installées dans notre chambre à Paracas avec una cerveza...
Et devant ce coucher de soleil sur le Pacifique
Jour 2
Mais je ne vous dis pas l'odeur...
Il y a même un gardien que je souhaite privé du sens de l'odorat qui habite sur ce site.
Du sable, que du sable!
Commence ensuite les nombreuses heures de route
le long de la côte désertique.
Et au milieu de tout ce sable, une oasis: Huacachina.
À peine plus grande que le Parc Lafontaine de Montréal, cette oasis entourée de montagnes sablonneuses est une véritable découverte.
Cette photo a été copiée de Wikipedia
Toujours étonnantes ces oasis!
Panorama familier le long de la côte du Pacifique, désertique.
Parfois entrecoupé d'espaces verts dus à l'irrigation permettant la culture de riz ou d'oignons.
Les poulaillers industriels sont aussi légion dans cette partie du Pérou. Pas étonnant que le poulet soit aussi populaire sur les cartes des restaurants péruviens. Au Québec aussi non?
Jour 3
En route vers Nazca, le paysage incluait parfois de magnifiques bords de mer que nous tentions de cueillir en roulant. Même si notre chauffeur Raul, lui-même amoureux de la photographie mais des oiseaux, nous proposait souvent d'arrêter, nous ne voulions pas nous mettre en retard...
Les lignes de Nazca.
Tout un périple où la curiosité se mêlait aux remous dans l'estomac à chaque virage serré de notre pilote sportif... Il devait avoir l'âge légal mais en paraissait 14... Il apprenait... avec un commandant plutôt cowboy également aux commandes.
Pas toujours évidentes à repérer du haut des airs surtout que dans les premières minutes nous ne savions pas comment le faire malgré les indications du pilote. Et même sur cette photo (l'oiseau-mouche) que vous avez intérêt à agrandir.
Disons que le Sprite bien frais était bienvenu à la suite de ces dix minutes de haute voltige!
A noter que les Projets PP (Pérou-Paraguay) de CASIRA ont abandonné cette excursion en raison d'accidents trop fréquents... Ben contente de l'avoir faite.
Nous passons la nuit à Nazca.
29 octobre
Au milieu de nulle part: des échoppes d'olives et d'huiles d'olive. Délicieuses olives offertes par Conrad
... et dans ce même nulle part, avant d'arriver à Arequipa, ce restaurant délicieux.
Un temps d'arrêt s'impose ici sur l'excellence de la nourriture péruvienne. Du petit resto populaire de Cusco aux restaurants pour touristes avec buffets copieux et variés de cette randonnée, tout était délicieux, savoureux, bien présenté. J'en ai encore l'eau à la bouche, c'est pour vous dire!
Arequipa, seconde ville du Pérou, en moyenne altitude (2300 mètres) entre la côte et l'altiplano (les hauts plateaux à 3800 mètres dont nous serons les hôtes pour les dix jours suivants. À l'arrière-plan, le Mont Ampato.
Au menu pour ce séjour de deux jours dans cette ville
- La Plaza de Armas, entourée d'édifices en tuf de lave, une pierre volcanique de couleur très claire.
- Le beau monastère de Santa Catalina.
- Le Museo Santuarios Andinos de la Universidad Católica de Santa Maria, dédié à Juanita, la « princesse des glaces », une momie retrouvée en 1995 sur le volcan Ampato, qui aurait été offerte comme sacrifice humain au dieu protecteur de la montagne.
De ces visites, la plus émouvante fut celle du Musée dédié à Juanita. Après un film de 20 minutes qui fait la reconstitution du voyage de Juanita de Cusco au Mont Ampato (6380 mètres), nous avons visité les deux autres salles du petit musée dont la première est occupés par des objets retrouvés lors de fouilles et qui faisaient partie des objets ensevelis avec les enfants sacrifiés. Nous accédions ensuite à la troisième salle peu éclairée, par un rideau s'ouvrant sur la sépulture de la momie, admirablement bien conservée dans un congélateur vitré.
Nous avions l'impression d'entrer dans un sanctuaire. Nous ne pouvions parler et c'est les larmes aux yeux que nous avons quitté ce sanctuaire.
Visitez ce site pour en connaître davantage:
http://trek-cordillere.com/perou-colca/juanita.html
Cette photo n'a pas pu être prise lors de notre visite, les photos étant interdites, je l'ai donc empruntée au web.
30 octobre
Jour 5, Arequipa
Une manifestation à Arequipa
Un groupe manifestant contre l'achat des chaussures de fabrication chinoise afin de protéger l'industrie péruvienne de la chaussure.
Je leur ai démontré mon support. Vous n'êtes pas étonnés j'espère!
Un exemple de la cohabitation des religions catholique et indigène dans les symboles religieux.
Une partie du Monastère Santa Catalina.
La visite nous démontre les écarts dans les conditions de vie des postulantes à la vie religieuse en fonction de la richesse des papas. Les pauvres servaient de servantes aux riches. Doit-on s'en étonner!
J'aime bien ces photos.
Nous avons passé deux nuits à Arequipa
31 octobre
Jour 6, vers Chivay et le Canyon de Colca
Devant ces glaciers et au milieu des vastes lieux désertiques, de beaux coins de verdure avec cultures et vergers.
C'est quand même très beau!
Les glaciers ajoutent un peu de fraîcheur aux journées. Ils s'ajoutent à la beauté du paysage.
Près d'Arequipa, nous traversons La réserva Nacional Salinas y Aguada Blanca, un lieu protégé où des milliers lamas, alpagas et vigognes vivent en liberté, gardés par des bergers qui en assurent la tonte et la vente de la précieuse toison.
Parfois en couple...
Ici, un alpaga confiant et le profil de notre guide.
Est-ce un lama ou un alpaga?
Difficile à dire, ils se différencient par la taille. je dirais un lama.
À moins que ce ne soit un alpaga...
Nous poursuivons notre route en nous arrêtant ici et là...
Mais c'est une plante très compacte qui ne pousse qu'à cette altitude.
Elle se nomme Atacama: Les petites feuilles, qui forment une structure extrêmement compacte, exsudent une résine qui durcit encore plus la masse végétale.
Des inscriptions situent les volcans que nous avons en face de nous.
Ici, l'Ampato qui a abrité la sépulture de la jeune Juanita jusqu'à ce qu'une éruption ne fasse fondre un pan de montagne.
Et partout des étals d'articles d'artisanat.
Mais n'est-ce pas la nappe que Soeurette a achetée et que nous allons retrouver plus loin dans ce blogue, sur la table de nos hôtes sur l'île Amantani?
Des patates déshydratées qui permettent de conserver le produit pendant des mois et des mois, voire des années.
Il suffit ensuite de les réhydrater
C'était notre Dollarama à ciel ouvert...
Les cultures en terrasses qui seront bientôt ensemencées.
Diable qu'on a gelé dans ce restaurant plein de courants-d'air, surtout Conrad et moi.
Restaurant sympa avec spectacle de musique et danses ancestrales.
Avec notre chauffeur Raul et notre guide dont j'ai oublié le nom, Soeurette, et en face Conrad et Rose-Marie.
Conrad et sa douce y sont même allés de quelques pas de danse, pour se réchauffer...
La piste, le chemin étant défoncé, pour nous rendre de notre hôtel au restaurant
Avec vue sur les cultures...
...et sur une rivière peu profonde.
Joli non?
Partout, des étals de produits régionaux.
Ici, pas de "made in China"
Et des paysages magnifiques
1er novembre
Jour 7
El condor passa
Il était seul et il n'est pas revenu durant les deux heures qui ont suivi notre observation. Nous étions partis tôt car les condors n'offrent leur spectacle qu'en début de matinée...
C'est gros un condor!
Mais celui-ci est empaillé bien sûr!
Un trajet de six heures. Après une petite virée dans la ville pour trouver un resto sympa, que nous avons trouvé, le dodo n'a pas été loin du souper.
Jour 8
Un autre "must" de ce voyage!
Il existe d'autres lacs dont l'altitude est plus élevée mais ils ne sont pas navigables.
Mais auparavant, il faut faire un arrêt touristique sur l'île flottante des Uros.
Tout simplement adorable cette fillette qui se fait les dents sur une racine de roseau.
Nous y avons goûté.
C'est très tendre et il paraît que cela remplace la pâte à dent, inexistante dans ce coin de pays.
Ces deux sœurs auront tôt fait de nous attirer dans leur cabane, également en roseaux.
Difficile de résister. Du moins pour moi!
L'île est fabriquée de couches superposées de roseaux comme nous le démontre le guide.
Le pourtour de l'île est retenu par des cordes auxquelles sont fixées des lests afin d'ancrer l'île qui pourrait dériver...
Cela confère au sol un aspect spongieux.
Et pourquoi pas un petit tour de bateau.
Une sorte de jonque faite aussi de roseaux (jonc).
L'île Amantani sur laquelle nous dormirons.
Non contentés par l'ascension jusqu'à notre gîte, nous sommes montés jusqu'au faîte de la colline où un stade de foot désert nous attendait.
3 novembre
Jour 9
L'île est auto-suffisante avec son élevage et ses cultures.
Partout, les terres étaient prêtes pour les semences
Certaines maisons sont plus cossues
Notre modeste chambre où nous nous attendions à avoir froid car les nuits sont très fraîches en altitude. Mais c'était sans compter sur les lourdes couvertures de laine.
Finalement, il a plu toute la nuit et la température était modérée
Notre hôtesse à l'œuvre.
J'allais dire aux fourneaux mais ils n'existent pas. Toute se cuit sur le feu et c'est délicieux.
Hum, et dire que je me plains de mon four trop lent...
Tiens, je reconnais cette nappe, celle-là même que celle que Céline a achetée... dans la salle à manger-cuisine de nos hôtes. La preuve que ce ne sont pas que pour les touristes...
Notre petite famille...
Avec nos amis de voyage Rose-Marie et Conrad
Et les sœurs Grenier.
De très beaux souvenirs
Arrivée sur l'île de Taquile
Arcade d'accueil sur l'île
Sur cette île, les hommes tricotent et les femmes tissent. Les hommes tricotent tout le temps, même en marchant.
La valeur du futur époux est jugée à la qualité de son tricot et les tuques sont différenciées par la couleur: un homme célibataire, un homme qui désire se trouver une compagne et un homme fiancé, un homme marié...
Ici aussi, les cultures sont présentes, la terre attendant ses semences.
Mais où est Paspébiac?
Nous dînions sur une terrasse d'où nous pouvions voir un jeune garçon en train de tricoter...
Ils apprennent très jeune à manier les aiguilles.
Voici une idée des tricots, tellement serrés qu'on dirait du tissage.
Non mais, n'est-elle pas belle la vie!
De retour à Puno
Une belle surprise sous nos fenêtres.
C'est la Fête de la ville et un défilé des plus colorés fait notre joie.
Vite, allons voir de plus près...
Magnifique défilé au rythme de la musique
Et on virevolte...
De véritables trésors que sont tous ces costumes. Et ce ne sont que quelques-uns des costumes vus.
Allaient-ils défiler ainsi toute la nuit?
Mais à minuit, un violent orage vient à bout de la Fête et nous assure le sommeil.
4 novembre,
jour 10
C'est mon anniversaire!
Direction Cuzco
Nous reprenons donc la route avec une température qui ne boude pas.
Sur la route, des marchés qui semblent improvisés en face des volcans enneigés
En confiance avec notre chauffeur et ami Raul.
Nous suivons pendant un temps d'anciennes voitures qui roulaient vers un rendez-vous secret...
À midi, on se restaure en compagnie de notre fidèle Raul
Cuzco est à situé à 3500 mètres, mais on est déjà habitués à l'altitude même s'il faut continuer à prendre nos précautions, à savoir boire nos trois à quatre litres d'eau par jour pour oxygéner notre sang.
Et la température est plus fraîche...
Au souper, une surprise pour mon anniversaire.
5 novembre
Jour 11
Pendant que soeurette récupère d'une nuit dérangée par un effet combiné de l'altitude et d'une crise de foie, et que Rose-Marie se repose aussi, Conrad et moi, nous visitons d'étranges constructions.
La pluie froide aura tôt fait de refroidir nos ardeurs et raccourcir nos visites, même si un autre site était prévu...
6 novembre
jour 12
Nous quittons Cuzco en direction d'Aguas Calientes
Cuzco est une ville d'environ
300 000 habitants.
Mais nous y reviendrons en fin de voyage et sous un ciel plus clément
Un arrêt au Centre d'interprétation des camélidés
Une vigogne broute tranquillement
Des lamas, à moins que ce ne soient des alpacas...
Sur le même site, une tisserande travaille silencieusement
Un éventail de possibilités de teintures, toutes naturelles, à base végétale ou minérale.
Un aperçu de la matière première des teintures.
Pendant qu'une femme nous fait une démonstration
Nous dînons dans ce magnifique restaurant où nous croiserons le groupe PP19, du Padre Roger, CASIRA
Cour arrière du restaurant où paissent tranquillement les alpacas.
Il y a pire comme voyage!!!
Un arrêt pour une petite partie de grenouille...
Avec Raul qui défend son titre
Mais c'est sans compter sur une adversaire déterminée à marquer son territoire...
En fait, nous nous étions arrêtés pour visiter une petite fabrique de bière artisanale. Mais le chauffeur se contentait d'admirer...
Oui, j'ai bien dit, artisanale...
Les "bars" sont identifiés par un chiffon rouge parfois faits de matière plastique.
J'ai oublié le nom du village mais pas ses rues...
Ni cette grand-mère et sa petite fille qui nous ont offert une petite chanson et qui ont bénéficié de quelques largesses des "touristes" dues beaucoup plus à leur ardeur qu'à la qualité de leur voix.
Une scène de la vie quotidienne
Le train qui nous mène de Ollantaytambo à Aguas Calientes, deux heures de pur ravissement dans les vallées et canyons.
Celui du retour avec vue panoramique.
Aguas Calientes
Et notre joyeux luron qui fait la statue...
7 novembre
7 novembre
Jour 13
Machu Picchù
Non, nous ne sommes pas montés à pied mais nous sommes revenus par les sentiers.
Des bus font le relais entre Aguas Calientes et le Machu Picchù
Le site inca du XVe siècle connu dans le monde entier et maintenant des deux soeurs qui posent fièrement devant cette vieille montagne dont le nom quechua est Machu Picchù.
Des grimpeurs qui n'ont pas froid aux yeux...
Paysages fabuleux avec cultures en terrasse.
Orientée vers la croix du sud
Monter vers cette cabane du gardien par cette chaleur... Mais bon, prenant notre courage à deux mains...
Nous n'avons quand même pas fait tout ce chemin pour jouer les moumounes!
Ici, un nouveau-né reçoit l'attention de ses parents...
... et même de tout le troupeau
Et bien la voilà cette cabane du gardien mais sans le gardien...
De retour à Cuzco où nous attend un lit douillet
8 novembre
Jour 14
Cuzco
Nous nous étions réservé cette dernière journée entre soeurs à Cuzco afin de la visiter à notre goût.
Ici, nous sommes à la Plaza de armas et nous attendons sous une chaleur torride, une commémoration de... de quoi donc? Céliiiiiiiiiiiiiiine, t'en souviens-tu?
La crème solaire est de mise...
Une partie de la mise en scène et des discours longs mais longs... qui ont eu raison de notre patience.
La cathédrale de Cuzco sur la Plaza des armas
Cuzco la belle
Avec ses beaux balcons
9 novembre
Jour 15
Au marché Mercado san Pedro, il fallait déguster les jus de fruits frais, un délice!
Et notre petit resto à côté de notre hôtel où nous sommes vite devenus des habitués.
Pour 8 soles (3$), nous avons un repas complet avec des mets des plus savoureux.
Dernier regard sur cette lune au-dessus de Cuzco
Départ de Céline pour Montréal
et nous pour Puno, direction Bolivie, Paraguay et Brésil, terminer le projet PP19 avec CASIRA
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