mardi 14 mai 2013

En route vers Huancayo


 Un arrêt à
Santa Rosa de Jauja







Nous sommes en route vers Huancayo, en altitude, et nous faisons quelques visites afin de voir du pays et nous acclimater.




Une petite boutique aperçue en roulant.







PAUSE DÉJEUNER (DÎNER) Un très joli restaurant niché dans ce coin pittoresque

Mais il fallait gagner sa pitance... 





Oscar semble bien douter... Jeunerons-nous???

Heureusement que nous ne comptions pas sur cette pêche pour manger!

Au menu: la trucha (truite), bien évidemment...


Le couvent de Santa Rosa dans la ville de Concepción, de la province du même nom.
Les photos sont importées d'ailleurs, j'ai perdu les miennes et il était interdit de photographier la bibliothèque


 
Bibliothèque

 HUANCAYO, ville de plus de 300 000 habitants au cœur de la Sierra andine.

Mon coup de cœur: El parque de la Identitad à Huancayo.

Partout la calebasse est à l'honneur dans ce parc à la Gaudi, où la céramique a fait place à la pierre.

Mais oui Gaudi, Barcelone, le parc Guell, la Sagrada Familia...
La culture, c'est comme la confiture, moins t'en as et plus tu l'étales...



Cette plante qu'on appelle Puya raimondi  est très patiente, elle mettra cent ans à fleurir et elle mourra.


La calebasse, appelée mate, est à la base de ces sculptures étonnantes. Certaines sont de véritables bandes dessinées et elles racontent des épisodes de la vie quotidienne ou certaines traditions. Voici une couple de sculpteurs de Cochas qui pratiquent la sculpture selon une méthode artisanale.   Leur matière première, la calebasse, de toutes les formes et de toutes les tailles. Ils en ont plein le grenier.
 
 Muni d'une simple alène (outil pour percer le cuir), Ce sculpteur trace à main levée les détails de son œuvre.  
 Puis au moyen d'un tison, il brûle avec plus ou moins d'insistance les parties à colorer.



 Et ça donne ceci.
On appelle cela des mates burilados.
La couleur est obtenue selon le contact plus ou moins long avec le tison.
Dans cette famille, cet art se transmet de père en fils.
Ce mate, œuvre de son fils qui perpétue la tradition, a pris des mois et il n'est pas à vendre.
Il fait partie de la collection privée de l'artiste.
Il ne faut pas les confondre avec les faux, les vrais sont gravés avant d'être brulés juste à point...








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire